9 novembre
Première escale : Ste Anne
A l'heure où je publie ce nouveau message, nous avons presque rejoint l'île de Grenade. Les points Internet le long de notre parcours ont été rares ou alors le temps m'a manqué (eh oui!) car cette mise à jour prend pas mal de temps.Alors voici quelques moments de notre parcours à partir de Ste-Anne.
____________________________________________________________________________
Vendredi, après 16h, un dernier au revoir à Maguy et Patrick sur Grafiti et un passage près de Phil43 pour saluer Sylvie et Phil : nous quittons enfin le Cul-de-Sac du Marin, en contournant les cayes et les bancs de sables. Sur la gauche s’étendent les bungalows du Club Med en bordure de la magnifique plage de Ste Anne. On aperçoit au creux de l’anse qui suit le petit village avec son église en pierre. Une petite trentaine de bateaux sont éparpillés dans la baie et la tombée du jour est proche. Nous sommes à la pointe Sud de l’île.
Et quelle a été à votre avis notre toute première idée
aussitôt le mouillage effectué ?? Quitter nos shorts et faire un grand
plouf dans l’eau pour notre première baignade depuis notre arrivée. Un
délice !
Durant la nuit il a plu et ce matin vers 6h le ciel était si
chargé de nuages et il pleuvait tant qu’on aurait pu imaginer toute une journée
enfermés dans le carré. Le temps de commencer ce récit et, vers 8h, le ciel s’est
dégagé et il va falloir mettre en place notre grand taud de soleil !La nouvelle capote prend l’eau !
Avec cette pluie forte et prolongée de la nuit, mauvaise surprise ce matin : la capote flambant neuve fuit de toutes parts. On dirait que les coutures n’ont pas été étanchéifiées. Grrr…. Déjà qu’en raison d’un défaut on avait dû la rapporter pour la faire renforcer aux points d’appui avec l’armature, voilà qu’elle pisse l’eau !
Il faut dire que ce couple de voiliers (entendez des professionnels de la confection
de voiles & co), établi sur le chantier du Marin, est charmant. Elle,
Maria, et son mari sont très gentils. Mais alors ils ont loupé tout ce qu’on
leur a donné à faire :
·
sur nos nouveaux ‘caniars’ (protections contre
les embruns fixées sur les filins à l’arrière), ils avaient cousu les poches
pour mettre les écoutes à la mauvaise place, il a fallu les découdre pour les
positionner correctement.
·
Lorsque nous avons récupéré la housse de notre
annexe, les renforts que nous avions fait rajouter n’avaient pas été cousus sur
un côté, il a fallu leur ramener la
housse !
·
Et voilà que la capote fuit comme
l’ancienne !
Je vous tiens au courant de la suite....
Ptit coup de g.....
Club Med : Ici le Club Med ne paie pas ses charges
sociales et malgré une condamnation cela continue… une sorte de chantage ou
d’arrangement (corruption), genre si on doit les payer on ferme et tous les
employés : au chômage !
Berk !
Les békés : Je viens de visionner un documentaire de
Canal + intitulé : Les derniers maîtres de la Martinique,
que je vous recommande vivement. Ce reportage explique les magouilles, la
corruption et la main-mise des békés sur cette île, comment on fait passer des
emprunts en subventions et comment le ‘trafic’
juteux de la banane enrichit ces mêmes familles, leur toute puissance sur le commerce de détail
de l’île, d’où 40% de renchérissement !
Les békés représentent le 1% de la population actuelle et
sont en fait les descendants des premiers conquérants, devenus négriers au
XVIIème et XVIIIème siècles. Contrairement à la Guadeloupe où les planteurs ont
été décimés en 1794 lors l’abolition de l’esclavage, en Martinique ils ont été
épargnés. Ils se targuent d’avoir voulu garder
leur race ‘pure’ et ils sont finalement devenus les nouveaux négriers de ces îles, copains
des ministres et des chefs d’Etat successifs dont ils doivent bien graisser la
patte !
bien Anne Marie ! très instructif, et "zut" pour la capote ! Maguy
RépondreSupprimer